Short sleep clenched in short-sightedness groggy dreams as gaged buoys a yawn remniscing of sleepier times
At night I jealously watch my tomcat jauntly occupyng my desk chair the unrelenting sleep of innocents I don't want to ruffle Igor, even it dreams squirmingly and paw twitching as if it chases Jerry itself, the devilish mouse constantly escaping Tom/Igor
I'm awake, in an intermediate country of dreams and reality, cursing the night in the merciless morning, living in the middle world, ruthless for falling eyelids
Dreams cloud my reality, until the fog of groggyness gradually fades, although I would like to dwell longer in the Land of Nod as invincible superhero
Dreamlike stands the moon in the evening skies the slow lapse of days predicted stars are twinkling mischievous at the red desert
Landscapes timelessly slipped by in a sandstorm of lonely grains of sand swirling 'round the head of the walker animals impassively yawn to the days of yore indifferently
Zig et zig et zag, la mort en cadence Frappant une tombe avec son talon, La mort à minuit joue un air de danse, Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre, Des gémissements sortent des tilleuls ; Les squelettes blancs vont à travers l'ombre Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse, On entend claquer les os des danseurs, Un couple lascif s'assoit sur la mousse Comme pour goûter d'anciennes douceurs.
Zig et zig et zag, la mort continue De racler sans fin son aigre instrument. Un voile est tombé ! La danseuse est nue ! Son danseur la serre amoureusement.
La dame est, dit-on, marquise ou baronne. Et le vert galant un pauvre charron – Horreur ! Et voilà qu'elle s'abandonne Comme si le rustre était un baron !
Zig et zig et zig, quelle sarabande! Quels cercles de morts se donnant la main ! Zig et zig et zag, on voit dans la bande Le roi gambader auprès du vilain!
Mais psit ! tout à coup on quitte la ronde, On se pousse, on fuit, le coq a chanté Oh ! La belle nuit pour le pauvre monde ! Et vive la mort et l'égalité !